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PLAINE, MA PLAINE
Plaine, ma plaine,
Plaine, ô mon immense plaine
Où traîne encore le cri des loups,
Grande steppe blanche de chez nous.
Plaine, ma plaine,
Dans l'immensité de neige,
Entends-
Entends-
Plaine, ma plaine,
Entends-
Les cavaliers qui vers les champs reviennent
Sous le ciel chevauchant en chantant
Vent de ma plaine,
Va-
Que le soleil et les étés reviennent
Pour tous ceux qui savent espérer
Plaine, ma plaine,
Sous l'épais manteau de neige
La terre enferme dans sa main la graine
Qui fait la récolte de demain
Plaine, ma plaine,
Vent de la plaine
Tu peux gémir avec les loups
L'espoir est à nous plus fort que tout !
Plaine, ma plaine est un célèbre chant de lutte français, italiens, espagnols, allemands et surtout russe. On prétend qu’il a été écrit pendant la Révolution Russe et qu’il était chanté par l’armée rouge. En fait, il semble que cette chanson ait été composée, du moins sous la forme la plus connue actuellement, en 1934 par Victor GOUCEV (paroles) et Léon KNIPPER (musique).
Une version française a été chantée par Armand MESTRAL puis reprise par les Compagnons de la chansons, sur des paroles de Francis BLANCHE mais la traduction n'a rien de littéral puisque la version russe est plutôt un hymne guerrier d'encouragement aux "héros de l'Armée rouge".